JKBOY

Né en 1983, Jatenipat Ketpradit, alias JKboy, pratique la photo depuis une dizaine d'années. Il intègre dès 2017, le top 100 de l'International Landscape photographer of the year et collabore depuis avec des revues majeures comme National Geographic (Espagne), The Guardian (UK), Bangkok post (Thaïlande) ou encore la revue technique Photo and Technique International Magazine. Il est également membre du Nikon Professionnal Service et intervenant de la Nikon School. Lors d'un voyage en Mongolie, il partage la vie de plusieurs tribus mongoles. C'est une révélation et depuis, Jatenipat Ketpradit parcourt le monde à la rencontre des peuples dans les coins le plus reculés de la terre. La série de photos que Yellow Korner propose est celle pour laquelle il a obtenu le prix de l'International Portrait Photographer of the Year en 2022. Il s'agit d'un portait d'un homme de la tribu de Suri, en Éthiopie, accompagné de ses enfants et tenant une mitraillette à la main. Le contraste entre sa tenue traditionnelle et cette arme est saisissant : "J'ai pris cette photo pour montrer les conflits auxquels sont confrontés les Suri dans leur mode de vie" souligne le photographe. ... Voir plus Voir moins

Anecdote

Zoom sur JKboy – Terres sauvages
Jatenipat Ketpradit, aka JKboy, bouscule les codes de la photographie documentaire en proposant des paysages vibrants aux couleurs saturées et des portraits de tribus aux compositions soignées.

Quand«Le Seigneur des Anneaux» rencontre National Geographic
Jatenipat Ketpradit dit s’inspirer de l’univers de la fantasy en citant la trilogie cinématographique tirée de l’iconique série de romans de J. R. R. Tolkien. En scénarisant ainsi ses prises de vue, l’artiste thaïlandais s’émancipe des règles du reportage traditionnel et nous livre une lecture esthétique de ses explorations autour du globe.

Regards d’ailleurs
Explosion de couleurs, jeux de lumière, JKboy rend hommage à l’héritage culturel des tribus qu’il rencontre, sans tomber dans le piège de l’exotisme outrancier. Les poses sont souvent frontales, les regards fiers, les paysages infinis en guise de décor. Est-ce le spectateur qui contemple ces hommes et ces femmes de l’autre bout du monde ou les modèles eux-mêmes qui nous observent à travers l’objectif?

A tribe called quest
Il y a quelque chose d’intemporel dans le sujet et pourtant, l’utilisation des techniques photographiques contemporaines crée une sorte d’anachronisme dans l’essence même de ces images. Flash, post production: le photographe ne cache pas sa volonté de sublimer le réel en puisant dans les codes esthétiques du cinéma. Tradition et modernité se confrontent et mettent en lumière les problématiques de ces tribus ancestrales, aussi
bien menacées par le monde industriel que les enjeux climatiques de notre époque.