STEPHANE GIL
Le design industriel peut être sculptural, juste beau, en dehors de toute autre considération.
STEPHANE GILL'interview
Depuis quand pratiquez-vous la photographie ? Quel est votre parcours ?
Je préfère dire que je pratique l’Art du Faux. J’ai tâtonné une dizaine d’années à essayer d’arriver à ce que je voulais avant de réellement créer des clichés correspondant exactement à ce que j’avais en tête. Né en 1967 en région parisienne, je fais partie des chanceux qui ont vécu la conquête lunaire, la saga StarWars, l’explosion du digital et de l’informatique. Musicien, compositeur, ingénieur du son pendant presque 30 ans, je suis un autodidacte. L’’image de synthèse était une corde supplémentaire et logique à ajouter à mon arc numérique. Pour canaliser les idées et maîtriser certaines techniques, j’ai passé une licence de graphisme et mise en page à 50 ans passés.
Quels procédés photographiques avez-vous employés et quels sont les effets recherchés ?
J’ai utilisé toute une palette de logiciels 3D dédiés chacun à certaines tâches, ce qui implique un process rigoureux, assez long mais qui permet de déconstruire entièrement un modèle afin de le modifier, l’améliorer, ajouter des détails etc. Le rendu en lui-même permet d’ajouter des calques supplémentaires facilitant le compositing final (alpha de détourage par exemple). L’effet primordial recherché est bien sur le photoréalisme, mais avec une touche graphique.
Quelles sont vos principales sources d’influence ?
Spielberg, Cameron, Lucas, Zemeckis, Eastwood, Nolan, Kubrick pour le cinéma. Duran Duran, Depeche Mode, AC/DC, Abba, Purcell (liste non exhaustive) pour la musique. Johannes Vermeer pour la peinture.